Voici le recueil de mes aventures pour ces 10 mois en Inde!

mercredi 27 avril 2011

Pondicherry 16-18 avril


Après quelques semaines posés à Chennai, on décide de se faire un wk à Pondicherry, l’ancien comptoir commercial français. 

Pour tout dire, on est autant attiré par la ville et son passé colonial que par la perspective de manger des croissants, des chocolatines, des baguettes, et des STEAKS !! Peut être même plus par ce dernier aspect… 

Ceci dit, le quartier historique est vraiment sympa : les bâtiments sont de type colonial, un peu comme à Cochin, il y a des arbres en fleurs le long des rues et dans les grandes propriétés, le nom des rues est en français et c’est paisible ! 




On trouve un hôtel tenu par un français, ex-68ard qui nous indique de bons restos et nous parle de sa ville. Vraiment cool.  Comme d’hab on dort pour 4€ par personne. 

Une fois nos affaires posées dans les chambres, notre ventre prend le contrôle et on se retrouve en 2 minutes assis à la table d’un resto qui affiche « steak au poivre » « poulet basquaise » et autres folies sur sa carte. Les tomates mozzarella à l’huile d’olive sont très bien accueillies, et je verse une larme quand le steak au poivre arrive. Personne ne parle à la table, on déguste tous, la larme à l’œil. Vive le bœuf !
Du coup, une fois le steak fini, ben avec Clément on décide de faire quelques provisions et on enchaine sur un chateaubriand aux échalotes. Le rêve.  

A l'attaque !


Deux heures plus tard, après avoir déambulé dans le quartier historique, on se retrouve par hasard dans un café en front de mer, avec un expresso, des croissants et des chocolatines (non pas des pains au chocolats !). Après, hop sieste dans un parc, on s’est levé à 6h pour prendre le bus. En se réveillant, pour se remettre en forme on essaie un autre café-boulangerie, pour être sur qu’ils savent faire des viennoiseries là aussi. Dans celle là il y a des éclairs. Oups ! Tournée générale ! 

La cathédrale de Pondicherry

Bon et puis en sortant, pour continuer sur cette bonne lancée, on va se faire une grosse pizza au restaurant « au feu de bois ».  Soirée tranquille, les bars sont fermés c’est férié. 

Le dimanche, petit dèj à l’hotel avec tartine de beurre et de confiote, ça commence bien. On part ensuite voir Auroville, une communauté internationale qui vit plus ou moins en autarcie et cherche le bonheur et la paix. En clair, de bon hippies fumeurs de gros joints. 

Le "cœur" d'Auroville, qui abriterai le plus gros cristal du monde

Avec Clément on capitule au bout de 3min30 et on attend le reste de la bande dans un « bar » (jus de pistil de fleur des champs ou thé au lichen de l’arbre de la paix ?  T’as pas un whisky plutôt ?). En plus on a faim. 

Retour sur Pondicherry en début d’aprem pour un plat de pates carbo plus un steak. Faut rien lâcher.
Un peu de shopping et beaucoup de croissants plus tard, nous revoilà dans un resto pour une autre pizza. Manger c’est bien. 

On repart le lendemain juste après avoir pulvérisé le stock de viennoiseries d’une boulangerie. Un très bon wk ! 


Le parc aquatique


Voici un nouvel article pour vous parler un peu de la piscine. Etant donné notre charge de travail, on va faire un plouf assez régulièrement. Le terme exact serait plutôt « splatch » étant donné qu’on s’exerce à toute sorte de sauts idiots depuis les plongeoirs. 

Les indiens sont content de nous voir arriver : ils doivent nous prendre pour les clowns du cirque Zappatta et se marrent bien pendant que nous on prend des plats. 

Après un peu d’entrainement et beaucoup de corrections on arrive quand même à faire des choses sympas, mais le plat n’est jamais loin…

Pierrot dans ses oeuvres
Là, typiquement, ça va faire mal

Et les vidéos :

   1. Les réussites :
Pierre
Pierrot et moi
Le sanglier volant

  2. Les crashs :
Pierrot dans ses oeuvres, épisode 2
Massage du ventre

Les iles Andaman (âmes sensibles s’abstenir) 4 - 13 mars


Avant propos :  Les Andaman c’est cool. 


Salut ! 

Et oui, encore des RTT pour le marchand d’épices… C’est très très dur les études à l’étranger, on ne sort pas la tête de l’eau. D’ailleurs ici elle est à 30°C :D. 

Bon, après cette petite mise en bouche, voici un compte rendu de ces 10 jours de glandouille : 

Vendredi 4 au mardi 8 : Havelock Island 

Après quelques heures de vol au dessus de la baie du Bengale, nous voici arrivés à Port Blair, « capitale » des Andaman. Il n’y a pas grand-chose à faire ici, donc on se dépêche de faire la paperasse (ici aussi ils aiment les tampons), et on court pour attraper le dernier chalutier-ferry en direction de Havelock Island. 2h de traversée que l’on passe à regarder les poissons volants et à ronfler à fond de cale.

En friture ça doit pas être mauvais


On trouve un resort à quelques km du village principal, quasiment vide (la haute saison vient de finir), et nos huttes en bambous et feuilles de palmiers ne sont pas très loin de la plage (5 à 10 mètres en fonction de la marée).  

En sortant de notre paillote...

Un gamin pécheur au matin
Un serpent "cake marbré"

On sent tout de suite que la semaine va être dure. 

Le lendemain, scoots et moto loués, en avant pour la plage n°7  -les plages et les villages ont des numéros ici- réputée être la plus belle de l’ile. Située à l’autre bout de Havelock, on traverse des rizières et des forêts d’arbres géants avant d’arriver, c’est vraiment beau!

Les bolides

Bon, concernant la plage, on ne va pas tourner autour du pot : c’est d’enfer ! Les photos parlent d’elles mêmes : 

Tilalilalou

Pierre Clément et FX qui posent pour "branleurs magazine"

Une gourde !
Voici quelques précisions néanmoins : l’eau est bien à 30°C, parfaitement transparente et des poissons argentés viennent nous picorer les pieds. 

Le soir, 500g de poisson grillé dans des feuilles de bananier, il faut bien ça pour récupérer...

Chez Ordralphabétix
Lundi, on embarque sur un bateau de pécheur, direction une petite ile à 1h30 de Havelock pour faire du snorkling (plongée au tuba et palmes). Le corail est malheureusement mort (réchauffement de l’eau et tsunami à ce que nous disent les pécheurs) mais les poissons sont toujours là : de toutes les couleurs et de toutes les formes, on dirait du Picasso, ou des pizzas 4 saisons.

On passe la moitié de la journée à nager parmi tous ces poissons grillés encore vivants, et on aperçoit même un ban de barracudas. J’en mangerai un le soir, ils avaient l’air bon.
Pour la fin d’aprem, les pécheurs nous emmènent sur une autre ile déserte, afin de s’assurer que l’eau est vraiment turquoise et transparente partout. En repartant on croise des dauphins, la journée a été bonne …



tiens, un mérou
"Ah ben ouais, ici aussi c'est pareil"


Mardi 8 Samedi 12 : Neil Island 

On reprend le chalutier mardi, direction Neil Island, une autre ile au sud de Havelock. Neil est plus petite, bien moins peuplée et beaucoup moins touristique que Havelock. En gros, il y a un « village » à coté de la jetée, 1 ou 2 resorts à un bout de l’ile, et voilà. Ah non, il y a des vaches aussi. En tout et pour tout quelques centaines d’habitants, vivants dans de tout petits hameaux un peu partout dans l’ile, et qui se réunissent au village le soir. A coté de ça, une trentaine de touristes qui n’en foutent pas une de la journée. Dans le soucis du respect des traditions, on a décidé de ne rien faire également. Et on y a mis du notre !



Clément qui avale son kilo de mangue quotidien
 Le resort était à nouveau à moitié vide, et les quelques personnes avec nous nous indiquent les différentes plages autour de l’ile et LE resto du village (très important ça).

Un chat trépané qui s'attaque aux pieds. Il m'en rappelle un autre...
 
Donc, pour résumer ces quelques jours à Neil Island, un mot suffit : glandouille ! 

Journée à la plage et snorkling, midi et soir au resto à avaler du poisson et des samosas (beignets de légumes trop bon) avec tous les autres étrangers et le soir dans le bar du village avec quelques bonnes pintes de bières indienne.  
Ah, le barbier!
Rasés, près à manger!
Un chai (thé au lait) pour finir
L'équipe : Pierre, FX, Pierre, & Clément

Trop dur. 

Le vendredi le ciel se couvre et il pète un orage de dingue pendant la nuit. Nous, dans nos cabanes en bambous, on a eu droit à la douche gratos. Départ pour Port Blair le samedi, sous un ciel voilé et menaçant, apparemment ici les tempêtes ça rigole pas. 




On profite de notre journée à Port Blair pour aller visiter Ross Island, une ile dans la baie du port qui abrite les ruines d’un grand fort britannique. C’est impressionnant, les arbres ont littéralement poussé sur les bâtiments, une vraie ville fantôme. Il y a plein de paons et de cerfs, ça me donne faim. 


Le clocher !
Les poubelles ici : la grande classe
Un gorille s'est introduit sur la photo, saurez-vous le retrouver?

L’avion est le dimanche, et en arrivant au dessus de Chennai on peut admirer la couche de pollution et la couleur du fleuve qui traverse la ville. Pas sur qu’il y ait des poissons clowns là dedans… 

Bon, maintenant il va falloir négocier avec la DRH pour faire passer ces quelques jours en congés maladie. Bah, avec un bon pipeau, tout est possible ! 

Qu’est ce qu’on mange à midi?


Un petit article sur la nourriture! 

Ici, la majorité des gens sont végétariens. Déjà, ça commence mal pour moi. 

Les non-vegs mangent du poulet à toutes les sauces, tant qu’elles sont épicées bien sur. Et en discutant avec des collègues indiens, on a appris que la nourriture d’ici est parmi les plus épicées d’Inde. Bon, ça va pas en s’améliorant. 

J’ai donc tiré un trait sur les côtes de bœuf, les bavettes, les steaks au poivre, la blanquette de veau, les filets mignons, les rôtis de porc sauce moutarde, le lapin au cèpes, le magret de canard, et la charcuterie. Bon il nous reste encore nos pâtés bénis. 

Ah oui et pas de pinard non plus, faut pas rêver. Exit donc les CRV, Folies et autres Cornas de Courbevoie. 

Ici, on a en gros le choix entre :
  • ·         De l’huile aux nouilles
  • ·         Des œufs
  • ·         Des « meals» : du riz blanc avec plein de sauces bizarres et piégées
  • ·         Des galettes : naan, rooti, …
  • ·         Du poulet en sauce épicé (conséquences douloureuses en fin de digestion)
  • ·         Du poulet en sauce ultra épicé (conséquences désastreuses en fin de digestion)
  • ·         Du poulet au napalm (t’es mort)
Etant donné notre manque de protéines, on avale des œufs et des omelettes par douze. Je pense que quand mon médecin (Rodolphe ?) contrôlera mon taux de cholestérol en rentrant, il n’y aura pas la couleur sur le manuel... 

Après un temps d’adaptation et une tolérance étrangement longue à la bouffe indienne, je commence sérieusement à être en manque de viande rouge. Maman, papa, investissez dans une chambre froide et commencez à stocker de la barbaque parcqu’en rentrant, je sors pas de table pendant 3 jours !



Un meal. Le truc rouge en haut à gauche est souvent sujet à des paris idiots...

Riz, naan, poulet atomique